INTRODUCTION.
XLI
entre Jacques Violle, seigneur d'Aigremont, conseiller au Parlement, son ami, àpour la conversation mutuelle qu'ilz ont eu ensemble depuis quatre ans t>, et Jean Escoreol, le jeune, son beau-frère, également conseiller au Parle­ment, pour l'amitié fraternelle qu'il lui avait toujours portée, auquel il légua sa librairie, 3o septembre 1553 (n° 5070).
120 Thierry du Mont, maître des Requêtes de l'Hôtel, seigneur d'Acy, dont le testament se distingue par l'originalité de ses dispositions et du style. Indépendamment d'un legs de six setiers de blé, de trois demi-queues de vin, de 3 oo fagots et de 20 livres parisis, en faveur de son père nour­ricier, pour sa subsistance, il laissa 600 livres tournois de rente aux enfants, de l'hopital de la Trinité, pour être exclusivement appliqués cc à l'entretenement des métiers n. Jérôme de Vaucorbel, son cousin, reçut 200 livres tournois de rente, avec l'usufruit de Ia moitié du château d'Acyren-Multien et du jardin y attenant, sut iiii spatiari liceal, par toutes les clostures à sa volonté n. ll légua aux habitants du village d'Acy 20 livres tournois de rente foncière, cc à la charge qu'ilz se obligeront de entretenir le pavé des chemins -n; de plus, il donna à M. de Froideval, son précep­teur, la coupe dorée couverte, où il buvait habituellement, avec 2 pièces de vin d'Ay, cc renduz en sa cave, quolannis, quantum vixerit, enfin à cer­tain Lirot, 5o écus, «pour luy ayder aux frais qu'il luy conviendra faire, quando promovebitur ad sacrum presbyleratus ordinemn (n° 5229).
i30 Nicole de Perdriel, veuve de Pierre de Béry, seigneur de Saleux, étant tombée malade àParis, y fit son testament, demandant, dans le cas où elle viendrait à y décéder, à être inhumée dans l'église des Cordeliers, où son corps serait porté par quatre pauvres femmes veuves, qui rece­vraient chacune 20 sols tournois, et précédé par un homme d'église tenant un cierge allumé de 3 livres, mais sans aucune pompe ni grande solen­nité. La testatrice manifesta le vteu qu'un homme d'église fit pour elle deux pèlerinages depuis Saleux, près d'Amiens, l'un jusqu'à Saint-Claude en Franch e-Comté, l'autre jusqu'à Saint-Nicolas-du-Port en Lorraine, en célébrant, chaquc jour du voyage, une messe basse, elle chargea égale­ment un homme lay d'un double pèlerinage, l'un à Notre-Dame de Bou-logne-sùr-Mer, l'autre à Notre-Dame-de-Lorette à Abbeville, ce dernier en chemise et pieds nus depuis les faubourgs d'Abbeville jusqu'à celte église.